La Compagnie Peau-Ethique a pour but d’apporter un regard critique sur les mécanismes de domination et sur le système de production mondialisé. Nous créons et diffusons des oeuvres pluridisciplinaires poétiques (écriture, clown, théâtre, musique, slam, rap, arts-plastiques…) associées à des actions d’éducation populaire.
En 2020, l’association est créée pour porter la pièce de théâtre Petit Caillou : épopée géopolitique dans un de nos téléphones portables écrite et conçue par LZ (Lili Zaza). Ce premier spectacle tout-public et scolaire sensibilise sur les conséquences sociales et écologiques de la conception des smartphones pour dénoncer l’extractivisme, l’obsolescence programmée et plus largement la « transition écologique » par le numérique. Avec nos nouvelles créations, nous continuons à approfondir les sujets autour du numérique et de ses impacts, mais aussi autour des dominations de genre.
La Compagnie est constituée d’artistes aux spécialités complémentaires. Grâce à cette diversité, le déploiement d’un large éventail de disciplines enrichit ses créations. Les Arts-plastiques (décors, costumes et accessoires) créent une esthétique visuelle au service de la scénographie. Cet univers immersif accueille la rencontre entre le Slam et le Théâtre pour faire vivre la poésie sur scène. Le Clown,
joueur de mot et jongleur de maux, relève l’absurdité de l’humanité. Enfin, la Danse et la Musique font ressentir les réalités au-delà des mots, et d’accompagner des chansons. Cette volonté de transdisciplinarité, à travers la trame narrative permet de toucher chacun et chacune à son endroit de sensibilité
Lorsque nous jouons dans des théâtres, salles de spectacles, MJC, des centres sociaux, fermes artistiques, tiers-lieux nous tissons des actions avec nos assos-amies avant et/ou après la représentation afin de proposer un atelier/conférence/documentation. Ainsi nous pouvons appronfondir les thématiques abordées dans le spectacle et amener du débat. Lors de nos représentations scolaires, les bords de scènes qui suivent la pièce sont indispensables pour la même raison. (voir onglet scolaires)
Il nous paraît nécessaire de créer des ponts entre spectacle vivant et militantisme associatif, que les spectateurices puissent mettre leur sentiment de révolte et/ou d’impuissance suscité par les spectacles au service d’une action collective.