Théâtre poético-documentaire
mêlant Accordéon, Electro, Chanson et Rap.
Ecriture et Direction Artistique:
LZ
Jeu et Mise en scène:
Léna Genin
Salomé Drobert
LZ
Composition musicale:
Clément Boulier
Regards extérieurs:
Oriane Laffitte
Julie Serrano
Jodi et Zéphir, depuis peu sans-abris, allient leur deux solitudes lors de leur rencontre au Dépotoir des espoirs, la décharge en périphérie de la ville. Leur amitié-sororité est fusionnelle autant que leur pratique artistique. Presque tous les jours, elles jouent leur Poéstacle “Jodi&Zéphir” dans la rue. Leurs histoires chantées ou rappées sur de l’accordéon-électro permet de faire la manche pour survivre.
La pièce commence avec cette mise en abyme, mais aujourd’hui rien ne se passe comme d’habitude. Pendant que Zéphir sieste dans la tente pour se remettre de sa dernière garde à vue, Andréa une médiatrice citoyenne propose à Jodi un CDI d’animatrice artistique. Jodi hésite à accepter cette promesse de confort dans ce fameux écoquartier intelligent et culturel. En effet, la construction du SmartPark est coupable des expulsions qu’a subit le quartier de Zéphir. Que faire si elles fuient cet étau de surveillance qui se resserre ? Quels seront les impacts sur leur lien ?
Le conflit entre ces trois femmes sert à aborder différentes problématiques inhérantes à notre société contemporaine. Politiquement celle de la gentrification opérée par la Smart-city et le capitalisme de surveillance excluant de fait les plus pauvres considérés comme indésirables. Philosophiquement, celle d’un dialogue entre l’idéal éthique et la nécessité de subsistance matérielle : entre la résignation, la résistance et la résilience.
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Jodi&Zéphir est une pièce dédiée à la rue, jouée au sein de l’espace publique. Elle s’immisce au sein d’une société de contrôle, de plus en plus privatisée et aseptisée. Ce spectacle de rue est une tentative de rendre visible ce qui est invisibilisé dans notre quotidien. Il donne la paroles aux habitant.e.s silencié.es de ces non-lieux de passages, qui sont excluent par les personnes et les institutions qui conçoivent la ville-machine.L’espace urbain devient le décor de ce spectacle-mise-en-abyme. A travers l’expérience théâtrale, les spectateurices font une pause dans cette frénésie urbaine pour observer les politiques des espaces qui les concernent. C’est une invitation à incarner leur propre rôle.Avant le spectacle, nous étudierons les lieux où nous jouerons: l’histoire et la politique du quartier, les dispositifs de surveillance présents sur place. Intégrer ces références spécifiques à notre espace de jeu permettra aux spectateurices de faire corps avec la rue pour mieux discerner les enjeux. Cet in-situ laissera surement une empreinte réflexible dans leur cartographie sensorielle.
Ajoutez votre titre ici
Petit caillou, personnage éponyme, est l’incarnation d’un morceau de coltan, minerai nécessaire à la fabrication des appareils électroniques.
Des mines congolaises dont il est extrait, en passant par les entreprises américaines où est programmée l’obsolescence, des usines chinoises où les téléphones sont assemblés, aux magasins occidentaux où il est exposé à la folie consumériste du Black Friday, pour finalement être jeté dans les décharges électroniques du Ghana.
Entre tragique et comique, Petit Caillou nous fait vivre son parcours initiatique à travers les aliénations du monde productiviste.
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Petit caillou, personnage éponyme, est l’incarnation d’un morceau de coltan, minerai nécessaire à la fabrication des appareils électroniques.
Des mines congolaises dont il est extrait, en passant par les entreprises américaines où est programmée l’obsolescence, des usines chinoises où les téléphones sont assemblés, aux magasins occidentaux où il est exposé à la folie consumériste du Black Friday, pour finalement être jeté dans les décharges électroniques du Ghana.
Entre tragique et comique, Petit Caillou nous fait vivre son parcours initiatique à travers les aliénations du monde productiviste.
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Petit caillou, personnage éponyme, est l’incarnation d’un morceau de coltan, minerai nécessaire à la fabrication des appareils électroniques.
Des mines congolaises dont il est extrait, en passant par les entreprises américaines où est programmée l’obsolescence, des usines chinoises où les téléphones sont assemblés, aux magasins occidentaux où il est exposé à la folie consumériste du Black Friday, pour finalement être jeté dans les décharges électroniques du Ghana.
Entre tragique et comique, Petit Caillou nous fait vivre son parcours initiatique à travers les aliénations du monde productiviste.